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               INTRODUCTION

 

J’aimerai avertir l’internaute qui visiterait ce site  que les représentations

photographiques des œuvres sélectionnées ne sont que des images face à

la réalité de l’œuvre originale.

 Ces images ne contiennent en rien qui soit les couleurs, les tons, les

contrastes, la lumière, la forme, l’espace, la matière, la dimension, la

profondeur et même l’odeur.

Juste un écran ou un papier glacé dont les émulsions sophistiquées où les

millions de pixels ne pourront jamais reproduire la réalité

Une image ce n’est pas la réalité et une peinture ce n’est pas une image.

C’est pourquoi je vous invite à découvrir l’œuvre en réalité et non en

images car celles ci ne servent qu’à vous rappeler la véritable émotion

ressentie le jour où vous l’avez vue.


CURICULUM VITAEE

Nom : GIELEN

Prénom : Alain

Date de naissance : 12 juin 1958 à 8h30
Lieu de naissance : Ixelle commune de Bruxelles en Belgique.

1970 : Ecole Communale de la Hulpe.

1974 : Suit des cours de dessin à l'Académie de d'Ixelles le soir
parallèlement aux études normales aux lycée Charles
Jansens.

1975: Suit des cours de publicité aux C:A:D à Bruxelles.

1976: Part pour trois ans à la Marine Marchande Belge C:M:B

1981-1991:inscrit à l'Académie de Watermael-Boitsfort avec
comme directeur Roger Somville, section dessin
chez Daniel Vandendrich puis chez
Peter Schuppisser. Section sculpture chez Phillipe
Desombert puis Gérald Dederen dont il devient
l'assistant donnant des cours de moulage.
Section céramique chez Francine et Paul Timper.
1990: Spécialisation dans la fabrication de moules aux centre
des matériaux composites à Gosselie.

1991 : stage sur la perception de la couleur selon Chevreuse .

1992 : Rencontre avec Françoise Allet , peintre vivant en
suisse.
1993 : Installation en Valais.

1994-2000: Donne des cours de dessin et de sculpture dans
diverses écoles et collèges de la région.

2006 : Assistant du peintre-sculpteur Angel Duarte.

Réalisation et décoration du Hall d'entrée dans un hôtel en Tunisie, devantures de magasins, décors de théâtre (Malacuria et Jean Bossardet )
Décoration d'un camion pour les Baladins de Miroir en Belgique
(Nelle Paxinou et Marco Taybuis)

 

EXPOSITIONS

COLLECTIVES

1985 Centre Galileo Galilei

1987 Bruxelles StŽdelik Museum de Sint-Niklaas

1990 Galerie du Parvis de St-Gilles, Bruxelles

1990 Centre Culturel Paul Delveaux, Watermael-Boisfort

1991 Galerie du Parvis de St-Gilles, Bruxelles

Hotel Europa, Bruxelles

1992 Exposition Tremplin, H™tel-de-Ville, Bruxelles

1993 Les Baladins du Miroir, Thorembais-les-Beguines

2007 Exposition Richard Jean, Galerie de la Grenette, Sion

2010 Exposition Continuite, Galerie de la Grenette

PERSONNELLES

1992 Philippe Delville, Bruxelles

1993 Galerie du Rhone, Sion

1996 Galerie du Rone, Sion

1997 Espace Rencontre de la Ferme-Asile, Sion

2003 Grange de la Ferme-Asile, Sion

2005 Monika Quillere, Basel

2006 Galerie Nelly l’Epplatenier, Lausanne

2010 Galerie Grande-Fontaine, Sion

2010 Ute Dehn Christen, Basel

2012 Saint-Pierre de Clage, Fondation du Rectorat

2013 Galartis, Lausanne

2015 Château de Venthône

2015 Maison Papon , Salon des Antiquaires et de l'Art du 20ème siècle, Lausanne Palais de Beaulieu

2016 Maison Papon, Blonay

2016 Pavillon Suisse, Salon National des Beaux-Arts, Le Louvre , Paris

2016 Fine Art Fair , Namur Expo - Antica Namur , Belgique

2018 Créativ District , Galerie Ravenstein , Bruxelle , Belgique

2019 Câteau de Venthône , Made In India.

2019 Fine Art Fair , Namur EXPO - Antica Namur , Belgique

2020 Fine Art Fair , Namur EXPO - Antica Namur , Belgique

 

                                BIOGRAPHIE

 

C'est à Bruxelles le 12 juin 1958 qu'Alain Gielen a vu le jour.

Dès son plus jeune  age, il fait preuve d'un grande  imagination et d'une créativité  débordante.
 Et très tôt,  il veut devenir peintre.
À 15 ans, il s'inscrit à l'Académie des beaux-arts d'Ixelles  où il étudie le dessin et réalise ses premiers balbutiements  picturaux. Il recevra une grande distinction à l'issue de cette année de travail. 

Son père l'inscrit dans une école  de publicité  où il en ressortira  un an après , désabusé  et déçu de  mettre  sa créativité  au service d'une marchandise   qui l'éloigne  de  la sincérité.

­­Agé de 17 ans il s'engage à la marine marchande   et voyage pendant   trois ans autour  du monde.

De retour sur le plancher des vaches  son intérêt  pour la peinture se fait de plus en plus évident  et les visites des musées  de plus en plus fréquentes.

Il installe  un atelier dans la maison familiale  qui se trouve dans la banlieue  bruxelloise  et s'adonne à peindre  d’après sujet dans un style impressionniste qui  influence ses premiers travaux

En 1981 il s'inscrit à l'Académie de Watermael  Boitsfort d’où il en ressortira 9 ans plus tard comme assistant en sculpture.Là il apprend la technique du dessin, de la sculpture et de la céramique. L'étude du modèle vivant  restera sa principale  préoccupation.

L'expérience de ces années de travail  en atelier collectif et la rencontre d'autres artistes ainsi que les discussions  interminables à débattre  sur l'art apporteront les notions de base à la conception de l'esprit de l'artiste , de l'Art et de son travail.

Tous les travaux de cette période sont inscrits dans un style expressionniste inspiré par les couleurs des fauves et ayant comme sujet le corps humain qui peu à peu se libère des contraintes figuratives  au profit de l'expression de la couleur elle-même.

Ayant aménagé son atelier à Bruxelles - 99 rue St Georges.  Alain Gielen  travaille  la peinture  le jour  et suit les cours  à l'Aca le soir près de 11 ans.

Alain Gielen commence timidement à exposer  ses travaux  dans quelques  collectives  réunissant  ses compagnons d'atelier et quelques  professeurs. En 1992 il est sélectionné   parmi les élèves  des Académies bruxelloise pour exposer  à l'hôtel  de ville  de Bruxelles lors de l'exposition Tremplin.

C'est à cette époque qu'il rencontre sa femme Françoise Allet, artiste peintre elle-même et qui partage  le même goût pour la couleur  ainsi que la découverte  de nouveaux  horizons.
Ils décident  d'installer  leur atelier en Suisse où ils vivent et travaillent a l'élaboration  de leurs recherches  artistiques depuis bientôt 18 ans.

Alain Gielen donne des cours de dessin et sculpture dans diverses  écoles  et collèges  environnants.

Le couple expose leurs travaux ensemble  dans  quelques  galeries  de la région et c’est en 2002 qu' Alain Gielen expose dans un lieu de 800 m2 où il réalise  des travaux à sa mesure,
un grand dessin au fusainde 12m x 4.50m ainsi que 12 grandes  gouaches  de 4m x 4.50, accompagnés  de  deux sculptures aux dimention monumentales. Cette exposition  sera le sujet d'un film qui fut diffusé en 2003 sur les écrans de la télévision locale.

Les récents  travaux  d'Alain Gielen  tendent de plus en plus vers une  abstraction  figurative  ou la couleur tient un rôle majeur  dans la traduction  des émotions. La construction géométrique  engendrée  par la position des personnages  structure l'espace de la toile par un dessin sous-jacent.

Ses nombreux voyages en Afrique, Amérique  du sud et au Rajasthan lui apporte la confirmation que la couleur fait partie de la vie et que la science acquise par ces cultures est d'un rare équilibre et d'une richesse inestimable.
Peu à peu  ses recherches  le porte à simplifier le chromatisme qui tent maintenant vers une couleur dominante.

C'est ainsi que se développe au fil du temps l'œuvre d'un artiste qui loin des projecteurs se plaît à avancer  vers cette lumière qui brille dans le noir et se réalise dans le silence de l'atelier.


 

                              PROPOS

  En art, nous devons viser aux aspirations les plus hautes en perfectionnant notre moi.
Nous devons sans cesse le remettre en question et ne pas l’accepter au stade où nous l’avons laissé la veille.
Les lois du perfectionnement sont identiques, qu’il s’agisse de musiciens, de poètes ou de peintres. Il faut prendre conscience de ce que peut nous apporter dans ce domaine l’amélioration de notre représentation mentale des mouvements, des sons et des couleurs. Nous pouvons l’obtenir par la perfection de nos sensations tactiles.
Apprendre à mieux penser.
Une grande force se dégage de ces ensembles, une puissance terrible pouvant se manifester à tout moment.
La barrière est là, tel un accord de bases ; quel contraste cette immobilité et le mouvement qu’elle endigue !
J’aime peindre des foules si variées dans leurs rythmes et leurs couleurs.
Les personnages qui les composent, malgré leur immobilité apparente, obéissant à des mouvements qui font que les foules ne restent pas inertes.
Elles sont en somme une architecture en mouvement et ont par leur structure variée tant d’expressions différentes.

                                                            Texte de Berthe Coulon.

POESIES

         LES BRUMES D’AUTOMNE

Sortant de l’aurore au jour naissant
S’illuminent les majestueux géants de pierre
Parsemés de la première neige de l’hiver.

Au petit jour, les brumes d’automne
S’élèvent silencieusement
Et dévoilent sous leurs halos de lumière
Les bois sombres, les champs encore verts
Où paissent une dernière fois les reines d’airain.

Contraste éblouissant où ces vastes vaisseaux de lumière
Naviguent sur les versants des vallées
Puis montent doucement jusque aux cimes
Au panache immaculé de céleste blancheur.

LE-MIROIR

La peinture serait un miroir, des instantanés de nos émotions sur papier-toile.
Un reflet original des pulsions,
d’équilibre dans un chaos sublimé par l’essence de la vie et de nos pensées.

Rester en mouvement, en alerte, écouter nos yeux qui sondent l’inconnu.
Peu de repères, juste le glissement d’un flux continu,
comme un souffle une force vitale qui me maintient en vie et
me pousse dans cette lumière artificielle
aux contrastes insensés,
un cri sorti du silence.

             L’AGE MUR

Au milieu du parcours
Je regarde derrière puis devant.
Toujours rien ! Juste quelques rides
Et les derniers cheveux blancs qu’emportent le vent.
Les chemin du retour sont foulés.
Je voudrais m’arrêter, rester là comme une pierre
Le pas ayant moins d’allant, le geste plus lent
Commencer à me courber à me convaincre de rien.
Que les êtres humains ne sont que des hommes,
Gisants sur la terre et balayés par le vent.

                              Joie.

 Ne voyant rien venir.
Seul contre moi-même
Je vacille et tournoie sans fin
Les yeux grands ouverts et remplis de rêves.

Un éclat de rire jaillit du silence.
Puis tes yeux se mirent à briller.
Comme ceux de l’enfant et des amoureux.
Qui la nuit tombée regardent les étoiles .

                      ELLE

 J’aurais aimé aux aurores
Peindre tes lèvres sur la nuit tendre.
Toile insondable et recouverte de noir
Qui sous mes doigts se cambre
Quand le mystère se plait à naître.
Nous unissons alors d’éphémères instants
De pulsions uniques et brèves.
Rouges et sensuelles comme l’onde merveilleuse des marées.
Des murmures amoureux de malice
Saveur inlassable d’un délice somptueux.
Nos lèvres réunies dans le silence d’un baiser
Oublie alors le temps qui nous est donné.

                              DUEL

 Trop de confusion trop de tableaux noirs.
Pas assez d’espoir.
Trop de points éloignés les uns des autres.
Trop de longs chemins.
Dans un monde bête et sauvage.
Puis le temps qui berce notre indolence.
Et moi qui mêle et démêle.
Quand la solitude m’attrape et me jette.
Dans les torpeurs qui nous agressent.
Les tripes et l’échine.
Tu n’es plus là et je suis loin.
Le nez dans l’estomac la tête dans les étoiles.
Puis plus rien que le va-et-vient pepétuel du chant des trams.
Seul dans ma tête.
Le cœur déchiré par la vertu de l’amour.
De l’inconscience de vivre encore.
Sur la terre et ses grands océans
                                        

                       ATTENTE

 Tu n’es pas venue quand je t’attendais nue.
Dans cette grande solitude, espérant t’offrir une nuit d’orage.
Tu n’es pas venue recueillir cet hommage.
Ces mots qui sonnent notre glas,
Et emportent nos passions sur les rives inconnues
De notre destin éphémère.

                          A TOI

  J’aurai aimé te voir
 Épancher cet ancien désir
  Qui me trotte dans le cœur
Et m’accompagne jusqu’au sommeil.

Trop de nuits trop de jours sans importance.
La vie des gens finit en regrets,
De ne pas se laisser aller à la rencontre des émotions.
Celles-ci  sont pures et intactes,
Prêtes à se fondre dans l’azur d’un air silencieux et rempli de tendresse.

Découvrir ton sourire ton souffle chaud.
Prendre ta main dans la mienne et s’en aller au loin,
Seul au milieu des cieux à contempler les étoiles
Qui font briller tes yeux

J’aimerais tout cela et bien plus encore.
Avant de ne plus jamais revenir dans ce jardin,
Où le parfum des roses se confond aux lettres de ton nom.
                                             

               LES CHEMINS DE LA CREATION

 Une lente gestation m’a conduit de tâtonnements en tentatives à la réalisation de ce travail, pour désacraliser le beau, pour sortir des pénombres stériles de l’esthétisme et du conformisme.

Trouver la lumière qui se décline à l’infini selon les gammes de l’arc-en-ciel représentant les sentiments des hommes ou du moins ce que nous pouvons ressentir.

Un monde où l’on respire des grandes bouffées d’air pur, saturé de liberté, de bleu et de rouge.
Les contrastes éclatent dans un grand chaos, l’énergie se condense puis éclate avec fracas.

Les yeux dilatés par la stupeur de ce monde violent et mis en scène par des barbares sans règles ni espérance.

Alors dans l’huile onctueuse et docile je scelle comme un maçon des tourbillons de vermillon puis je sème d’un geste bref l’ocre jaune jusqu’à recouvrir de terre et d'ombres, les bouches béantes pleine de mensonges.
Unissant l’horizon au destin des yeux des enfants sages.

                                                           Alain Gielen


                                
                               LUTTE

J’aimerais te dire tout ce qu’il faut faire
De notre vie réunie, de l’innocence de nos étreintes.
Nous serions unis pour être forts,
Contre l’égoïsme de nos lois sinistres,
Qui naissent sur les champs de bataille,
Où la haine érige les tombes dominées de croix et de trop de croisades inutiles.
Bâtissons ensemble notre monde,
Unique et cérébral.
Naviguons sous le vent de nos ardeurs.
Unissons nos cœurs, arrimons notre raison
Aux amarres de nôtre conscience
Qui sur les quais de l’oubli grince de souffrance.

                                      Alain GIELEN.


             ROYAUME

 Un jour je serai roi et libre de vivre.
Je leur donnerai vie puis
Je les porterai vers des cieux enchanteurs.
L’amour serait cette dernière demeure
Où je réaliserai mes rêves d’enfant.
Une fleur sera nommée reine
Que je sentirai jusqu’à mon dernier soupir.

                             Alain GIELEN


                                Sculpture

Entre nos mains la terre prend forme.
Nos doigts tracent le passage
D’un geste, d’un instant.
La vie s’élabore et se met à naître
Dans le lit de l’inconscience
Où s'élève un sens merveilleux.

Un geste bref un corps se dresse.
Puis un regard se pose.
Observe l’instant qui pose
Dénudé sans tête ni peau.
Juste cette force ces muscles tendus.
Qui se maintiennent debout contre les autres
Et les maux qu’ils nous imposent.

                                    Alain Gielen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 


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